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Fiche n°2 : Personnes survolées

C’est abusif de dire qu’aujourd’hui 42 000 personnes subissent fortement les nuisances sonores de Nantes Atlantique. La réalité : environ 5600 personnes, dont 4000 sont dans le plan de gêne sonore et bénéficient d’une aide financière à l’insonorisation.


 Autour des aéroports, il y a trois outils de mesures et de contraintes sur le bruit :

fich02-schema011 - Le PEB, Plan d’Exposition au Bruit : document administratif calculé en prospective de trafic pour établir des contraintes d’urbanisation :

Rouge : zone A (pas d’habitation autorisée)
Orange : zone B (pas d’agrandissement des habitations existantes)
Vert : zone C (pas de nouvelles habitations)
Bleu : zone D (information sur le fait d’être dans une zone concernée par le bruit des avions)

Le chiffre souvent affiché de 42 000 personnes touchées par le bruit aujourd’hui découle de la zone D du plan d’exposition au bruit actuel. Ce PEB est surdimensionné et ancien : calculé en 2003 sur l’hypothèse de 110 000 mouvements, il y en a actuellement moins de la moitié (2011 : 45 000 mouvements commerciaux et 13 000 mouvements non commerciaux).
Nous demandons que le PEB soit recalculé pour prendre en compte les nouveaux types d’avions (moins bruyants), de trajectoires (descente en continu, moins bruyantes), le nombre réel de mouvements. Cela est refusé.
2 - Le PGS, Plan de gêne sonore : document qui est établi à partir des données de trafic observé, des mesures de bruit à une date donnée. De ce plan, découlent des  aides financières à l'insonorisation des logements.  Elles concernent 1750 logements (soit environ 5000 personnes) autour de Nantes Atlantique ; elles sont en grande partie réalisées et beaucoup moins coûteuses que le projet. En comparaison, à Toulouse le PGS concerne 20 200 logements (environ 56 000 personnes).
3 - Les mesures de « bruit observé » : on trouve des cartes et des graphiques sur le site de Nantes métropole. Le bruit en ville est largement lié à d’autres causes que l’avion comme le montre le graphique ci-dessous. En centre ville de Nantes, le bruit aérien est entendu par tous mais c’est un bruit de faible intensité : inférieur à 55 db. Le niveau de bruit de la route est beaucoup plus élevé.

 


fich02-tableau01 

 

fich02-schema02La carte de bruit aérien observé de jour autour de Nantes Atlantique en 2008 montre qu’un PEB qui serait établi sur le trafic actuel permettrait l’urbanisation sur le nord de Rezé (Zac des îles) ;

C’est totalement abusif de dire qu’aujourd’hui 42 000 personnes subissent les nuisances sonores de NA

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Bien sûr il y aurait à Notre Dame des Landes moins de personnes subissant les gênes sonores puisque c’est une zone rurale.
Mais on peut faire remarquer :

  • Il n’y a pas de mouvement des riverains actuels voulant se débarrasser de l’aéroport. Leur demande  est l’arrêt des vols de nuit (23h-6h) et elle devrait être entendue ; cela se fait ailleurs.
  • Le bruit d’un avion passe d'avantage inaperçu en ville, il a lieu sur un temps bref qui élève peu le fond sonore déjà élevé
  • Un aéroport attire des activités et des logements si le trafic se développe. Il n'y avait rien autour de Roissy CDG avant 1974.

Voir aussi fiche 03 Bruit

 

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